Découvertes : Retour sur 2016-17 et les premières peintures abstraites de Lou Dorémus.

C’est une époque d’introspection et de découvertes autant spirituelles que techniques. Jusque là, elle travaillait en figuratif à l’acrylique depuis de nombreuses années. Son thème de prédilection était “les comportements humains”, la différence entre ce que l’être donne à voir et ce qu’il est au fond de lui.

En 2014 suite à un choc émotionnel violent, elle rencontre une magnétiseuse qui va lui ouvrir des portes vers des mondes subtils. Pour soigner sa tristesse et ses colères, elle utilise de la gomme de Dammar (résine d’arbre d’Indonésie) en encens.

Techniquement, Lou Dorémus souhaiterait arrêter l’acrylique, car même si elle a toujours fabriqué ses propres couleurs, elle sature cette matière et aimerait un liant, pour ses pigments, plus naturel. Il faut dire qu’elle est en plein retour aux sources, à la Terre, à “l’essence ciel” et il ne peut y avoir d’incohérence entre sa nouvelle manière d’être et sa technique picturale. En consultant un petit grimoire, elle découvre que la Gomme de Dammar était utilisée dans la fabrication des vernis à craqueler et aussi comme liant à peindre. Eurêka !

De la Terre à l’Ether est non seulement sa première série avec cette nouvelle matière, mais c’est également le “pas sage” vers l’abstraction.